« Si tu veux que je pleure, il faut d'abord que tu pleures. »
« Certains matins de printemps ont une fraîcheur de grenouille. »
« Le rire n'est jamais gratuit : l'homme donne à pleurer mais prête à rire. »
« La popularité est un rasoir entre les mains d'un enfant. »
« La tolérance est un moment provisoire. Elle permet à ceux qui ne s'aiment pas de se supporter mutuellement, en attendant de pouvoir s'aimer. »
« La vérité n'est pas faite pour consoler comme une tartine de confitures qu'on donne aux enfants qui pleurent. Il faut la rechercher, voilà tout, et écarter de soi ce qui n'est pas elle. »
« Je veux bien monter sur les barricades pour réclamer la grasse matinée, mais pas avant midi. »
« Rien ne vous rend plus tolérant au bruit d'une soirée chez vos voisins que d'y être invité. »
« Mieux vaut s'accommoder des choses ou les briser que de pleurer à la lune. »
« Il n'y a que le désert qui guérisse le désespoir : on peut y pleurer sans crainte de faire déborder un fleuve. »
« Les femmes ne se souviennent guère que des hommes qui les ont fait rire, et les hommes que des femmes qui les ont fait pleurer. »
« Qui va au théâtre pour passer une bonne soirée est un piètre spectateur. »
« L'art est un arrosoir, mais la nature a les nuages. »
« L'écriture d'un journal est un plaisir solitaire. Un soulagement, plutôt. Un déversoir pour la rage. »