« Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé. »
« Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ou d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir. »
« On ne doit jamais écrire que de ce qu'on aime. L'oubli et le silence sont la punition qu'on inflige à ce qu'on a trouvé laid ou commun, dans la promenade à travers la vie. »
« En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes ; car ils imposent des devoirs, ils commandent l'effort en commun. »
« L'essentiel dans l'éducation, ce n'est pas la doctrine enseignée, c'est l'éveil. »
« Il se pourrait que la vérité fût triste. »
« L'élection encourage le charlatanisme. »
« Le jour où la France coupa la tête à son roi, elle commit un suicide. »
« Mais la liberté est comme la vérité : presque personne ne l'aime pour elle-même, et cependant, par l'impossibilité des extrêmes, on y revient toujours. »
« L'égoïsme, source du socialisme, la jalousie, source de la démocratie, ne feront jamais qu'une société faible, incapable de résister à de puissants voisins. »
« Il viendra un jour où l'humanité ne croira plus, mais où elle saura. »
« Le prétendu Dieu des armées est toujours pour la nation qui a la meilleure artillerie, les meilleurs généraux. »
« Deux éléments, le temps et la tendance au progrès, expliquent l'univers. »
« Chaque génération doit à la suivante ce qu'elle a reçu de ses devancières, un ordre social établi. »