« Les grandes pensées viennent de la raison. »
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le cœur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »
« J'entends dans le lointain des cris prolongés de la douleur la plus poignante. »
« L'attendrissement est un sentiment agréable et entraînant comme la musique militaire. »
« Le sommeil est une récompense pour les uns, un supplice pour les autres. Pour tous, il est une sanction. »
« Le charme de la mort n'existe que pour les courageux. »
« L'erreur est la légende douloureuse. »
« Les mille clairons du désir, les mille tam-tams du sang résonnèrent dans mes veines, et les mille violons du plaisir attaquèrent leur valse pour nous. »
« J'aimerais trouver une femme avec un amant plus laid que moi. »
« Souffrir est une faiblesse, lorsqu'on peut s'en empêcher et faire quelque chose de mieux. »
« Le doute est un hommage rendu à l'espoir. Ce n'est pas un hommage volontaire. L'espoir ne consentirait pas à n'être qu'un hommage. »
« Nul raisonneur ne croit contre sa raison. »
« La vraie douleur est incompatible avec l'espoir. »
« Il existe une convention peu tacite entre l'auteur et le lecteur, par laquelle le premier s'intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C'est le poète qui console l'humanité ! Les rôles sont intervertis arbitrairement. »