« Le travail des mères, c'est de protéger les enfants de la noire humeur des pères. Et les pères? Leur travail est, je crois, de même nature: ils sont là pour garder les enfants de la trop vive folie des mères. »
« ... Les dalles mortuaires ressemblent aux couvertures des livres. Même format rectangulaire. Même brièveté des informations données. »
« ... Le droit élémentaire de toute personne vivant sur cette terre: disparaître sans rendre compte de sa disparition. »
« Passé un certain temps, l'enfant ne peut plus qu'en partir (de la famille): il lui est devenu impossible de s'y faire entendre - parce qu'on le connaît trop et parce qu'on ne le connaît plus. »
« ... Qu'avons-nous à nous dire dans la vie, sinon bonjour, bonsoir, je t'aime et je suis là encore, pour un peu de temps vivante sur la même terre que toi. »
« Tu sais ce que c'est la mélancolie? Tu as déjà vu une éclipse? Eh bien c'est ça: la lune qui se glisse devant le cœur, et le cœur qui ne donne plus sa lumière. »
« ... Mon Dieu qui n'êtes personne, donnez-moi chaque jour ma chanson quotidienne, mon Dieu qui êtes un clown, je vous salue, je ne pense jamais à vous, je pense à tout le reste, c'est déjà bien assez de travail, amen. »
« Le mariage est encore la meilleure façon pour une femme de devenir invisible. »
« C'est fou ce qu'on peut dire comme bêtises pour retenir les gens - et c'est fou comme les gens croient aux bêtises qu'on leur dit. »
« J'ai toujours craint ceux qui partent à l'assaut de leur vie comme si rien n'était plus important que de faire des choses, vite, beaucoup. »
« Ceux qui nous aiment sont bien plus redoutables que ceux qui nous détestent. Il est bien plus difficile de leur résister, et je ne sais rien de mieux que des amis pour vous amener à faire le contraire de ce que vous souhaitez faire. »
« Il y a très peu de gens qui savent rire de leur folie. »
« Ce sont les noms qui font peur. Les choses sans les noms ce n'est rien, pas même des choses. »
« ... Les rires ce sont les larmes qui se consolent toutes seules... »