« Car toute cruche, comme dit le sage, a deux anses, et de même tout événement a deux aspects, toujours accablant si l'on veut, toujours réconfortant et consolant si l'on veut... »
« Certes Dieu n'a pas besoin de l'existence; c'est bien plutôt l'existence qui a besoin de Dieu. »
« Le nez en bec d'aigle, et bien coupant, exprime toujours quelque dureté impérieuse... »
« Le corps humain est le tombeau des dieux. »
« La vie privée est toujours triste, si chacun attend le bonheur comme quelque chose qui lui est dû. »
« ... La foi est la première vertu, et l'espérance n'est que la seconde; car il faut commencer sans aucune espérance, et l'espérance vient de l'accroissement et progrès. Les projets réels ne poussent que sur l'oeuvre. »
« Il y a des pédagogues qui rendraient les enfants paresseux pour toute la vie, simplement parce qu'ils veulent que tout le temps soit occupé. »
« Il y a une forte raison de ne pas dire au premier arrivant ce qui vient à l'esprit, c'est qu'on ne le pense point. »
« Tout homme et toute femme devraient penser continuellement à ceci que le bonheur, j'entends celui que l'on conquiert pour soi, est l'offrande la plus belle et la plus généreuse. »
« Il n'y a de bonheur possible pour personne sans le soutien du courage. »
« Si le maître se tait, et si les enfants lisent, tout va bien. »
« «Las, que n'ai-je estudié?» C'est l'excuse du paresseux. Etudie donc. Je ne crois pas qu'avoir étudié soit une si grand chose, si l'on n'étudie plus. »
« Les nations étant inévitablement plus bêtes que les individus, toute pensée a le devoir de se sentir en révolte. »
« Ce léger brouillard des jeunes feuilles, ils admiraient de le découvrir un beau matin... »