« Tu peux être Dieu des chiens, Dieu des chats, Dieu des pauvres, il te suffit d'une laisse, d'un peu de mou, de quelque fortune, mais tu ne seras jamais maître de l'arbre. Tu ne pourras jamais que vouloir devenir arbre à ton tour. »
« Il y a des ruptures fécondes, à condition qu'on les soutienne. »
« Si Dieu a fait un monde d'amour, vous êtes faits pour le retrouver. »
« Tous les pays du monde qui n'ont plus de légendes seront condamnés à mourir de froid. »
« L'enfant centralise les espoirs, les travaux et les luttes. »
« Quand la conscience humaine frémit sous le coup de l'angoisse, elle produit des mouvements d'une magnifique témérité, capables de tout sacrifier pour sauver la suprême grandeur de l'existence. »
« Ce n'est que la maturité qui vous apprend à composer avec ceux que l'on méprise et à se méfier des verdicts irrévocables. »
« A vingt ans, on craint le ridicule mais on aime l'excès, on abhorre la solitude, mais on s'isole par son zèle. »
« Le travail produit un grand apaisement et c'est peut-être la forme de bonheur qui est la moins vulnérable. »
« On est toujours ignorant quand on n'a pas l'expérience. »
« Le beau péché du monde est celui de l'esprit. »
« Le désir sexuel est une faim de l'autre, et ressemble par bien des côtés à une pulsion cannibalesque. »
« Si un homme change de femme, c'est afin de trouver chez la nouvelle une oreille vierge pour ses histoires. »
« Il y a deux sortes de femmes. La femme-bibelot que l'on peut manier, manipuler, embrasser du regard, et qui est l'ornement d'une vie d'homme. Et la femme-paysage. Celle-là on la visite, on s'y engage, on risque de s'y perdre. »