« Trente secondes de réflexion, une seconde de lucidité, et on découvre que vivre est épouvantable. Alors, il s'agit de nourrir quelques illusions, afin que l'âme ne se dessèche pas. »
« Ça se vit, l'anxiété. Ça vous rentre de partout, ça vous pénètre, et plus on se démène, plus ça fait mal. »
« Vivre avec un homme qu'on n'aime pas relève d'une sorte d'alcoolisme, alors que prendre un verre à l'occasion, c'est excellent pour la santé. »
« La civilisation n'est que l'usage efficace du corps, et surtout du système nerveux. Le trait qui distingue l'homme éduqué du barbare, c'est le contrôle de l'imagination, des démons, des rêves. »
« Les fleurs, c'est toujours un cadeau du destin. Il faut les prendre simplement, sans même se demander pourquoi elles nous arrivent. »
« On se laisse attirer par la faiblesse, parce que c'est doux et tiède, et on s'y abandonne, et on finit pas sombrer dans la veulerie. »
« Le progrès, c'est la dégringolade. On s'éloigne de l'esprit pour se rapprocher de la terre. »
« Il est impossible d'être heureux quand on n'est pas libre. »
« C'est par la lutte qu'on survit et qu'on gagne ce qu'on veut. Par la force, et non par la faiblesse. »
« On peut tromper tout le monde, on n'échappe pas à son propre regard. »
« La joie des autres est rarement contagieuse, elle évoque plutôt un bon repas qui nous est refusé. »
« La révolte est une attitude de banqueroute. »
« La politique est dure pour la survie des politiciens. »
« La révolution c'est l'opium des intellectuels. »