« Ainsi Amour inconstamment me mène - Et, quand je pense avoir plus de douleur, - Sans y penser je me trouve hors de peine. - - Puis, quand je crois ma joie être certaine, - Et être en haut de mon désiré heur, - Il me remet en mon premier malheur. »
« Baise m'encor, rebaise-moi et baise; - Donne m'en un de tes plus savoureux; - Donne m'en un de tes plus amoureux, - Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise. - Ainsi mêlant nos baisers, tant heureux, - Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise. »
« Lubricité et ardeur de reins n'ont rien de commun, ou bien peu avec amour. »
« Je vis, je meurs: je me brule et me noie, - J'ai chaud extrême en endurant froidure; - La vie m'est et trop molle et trop dure, - J'ai grands ennuis entremélés de joie. »
« Je ne souhaite encore point mourir. - Mais quand mes yeux je sentirai tarir, - Ma voix cassée, et ma main impuissante, - Et mon esprit en ce mortel séjour - Ne pouvant plus montrer signe d'amante: - Prierai la Mort noircir mon plus clair jour. »
« Le temps viendra où vous croirez que tout est fini. C'est alors que tout commencera. »
« La meilleure des chose est d'apprendre. L'argent peut être perdu ou volé, la santé et la force faire défaut, mais ce que vous avez appris est votre à jamais. »
« Chacun doit aménager son esprit comme on meuble une maison. Si votre vie est froide et vide, ne vous en prenez qu'à vous-même. »
« Aventure est juste un nom romantique pour problème. »
« C'est triste un enfant qui ne peut parler d'un père héros... »
« Etre poète, c'est cultiver le jardin de ses souffrances. »
« Les déménagements sont les mouvances de l'existence. Ça bouleverse, ça empêche l'habitude... »
« Comment hésiterions-nous à confier notre argent à des banques qui mettent des petites chaînes à leurs stylos à bille. »
« Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, - Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs - Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille - Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. »