« Les êtres sont ce qu'ils sont, ils vont là où les poussent des causes inconnues, venant de périodes infiniment lointaines. Ils se débattent, parfois, mais le courant puissant les entraîne quand même... »
« Dès que la moindre parcelle de sagesse est entrée dans l'esprit d'un homme il aspire à la solitude. »
« Le temps vient à bout de tout, il est la patience en action. »
« Tous les maîtres ont été trahis par leurs soi-disant disciples ; faute de pouvoir s'élever à la hauteur du maître, ils l'ont fait descendre à leur niveau. »
« C'est là mon supplice de voir sans cesse le parfait et le juste sans pouvoir jamais y atteindre. »
« On ne saurait prendre les questions de trop loin lorsqu'on veut se livrer à une étude sérieuse. »
« Les idées des autres sont nôtres quand nous les avons faites telles que par notre adhésion. »
« Tout le bouddhisme est basé sur la possibilité de se libérer de la souffrance, de s'en libérer par soi-même et d'être seul capable de s'en libérer. »
« Toutes immatérielles et fragiles qu'elles paraissent en présence des faits brutaux, les idées demeurent plus longtemps. Elles survivent aux hommes, aux cataclysmes de la nature et de l'histoire. »
« Il faut compter avec la stupidité des hommes en attendant qu'elle soit vaincue. »
« L'espoir est un sentiment qui ne meurt qu'avec l'homme. »
« Ceux qui recherchent la joie récoltent la douleur. »
« Le monde est une parabole, une énigme. Et la multitude voit, et la foule entend ; mais en vain. »
« Ne cours jamais te prodiguer au-dehors avant de t'être donner audience à toi-même. Comment voudrais-tu que les autres s'intéressent à une créature qui ne trouve pas en elle de quoi jouir de sa propre société ? »