« Je pense avec vous que le fanatisme est un monstre mille fois plus dangereux que l'athéisme philosophique. Spinosa n'a pas commis une seule mauvaise action: Chastel et Ravaillac, tous deux dévots, assassinèrent Henri IV. »
« La poésie est quelque chose de plus philosophique et de plus grande importance que l'histoire. »
« La révolution féminine doit maintenant compléter la révolution prolétaire, comme celle-ci consolida la révolution bourgeoise, émanée d'abord de la révolution philosophique. »
« Aucune expérience humaine n'est dénuée de sens ou indigne d'analyse. »
« Helvétius essuya cette sortie avec la tranquillité la plus philosophique, et se contenta de dire, quand Marivaux fut parti: Comme je lui aurais répondu, si je ne lui avais pas l'obligation d'avoir bien voulu accepter mes bienfaits! »
« L'analyse a pour but l'avènement d'une parole vraie. »
« Sur les chaînes nationales, on constate que le fait divers l'emporte parce que l'émotion prime sur l'analyse: à peu près tout ce qui paraît complexe est banni de l'information télévisée. »
« Le suicide, c'est le seul acte philosophique. S'il ne porte pas ses fruits, il devient quelque chose de ridicule qui vous éclabousse. »
« L'analyse ne peut en effet rien nous dire de relatif à l'élucidation du don artistique, et la révélation des moyens dont se sert l'artiste pour travailler, le dévoilement de la technique artistique, n'est pas non plus de son ressort. »
« Cette tranquillité philosophique, l'objet des désirs du sage, parce que c'est un bien que personne ne lui envie. »
« En ultime analyse, toute chose n'est connue que parce que l'on veut croire la connaître. »
« La physiologie, l'analyse des idées et la morale ne sont que les trois branches d'une seule et même science, qui peut appeler, à juste titre, la science de l'homme. »
« C'est pendant qu'on calcule, qu'on analyse les pour et les contre, que la vie passe, et qu'il ne se passe rien. »
« Le doute sage et vraiment philosophique (s'il existait) consisterait donc à éteindre (ou plutôt à voiler) les lumières qui nous éblouissent, pour juger par un autre organe de l'esprit que celui de sa vue. »