Alfred Capus, né à Aix-en-Provence le 25 novembre 1857 et mort à Neuilly-sur-Seine le 1er novembre 1922 (à 64 ans), est un journaliste, romancier et dramaturge français. Connu également sous les noms de plume de Canalis et Graindorge pour Le Figaro.
« Au fond, l'âge véritable, celui qui compte, ce n'est pas le nombre des années que nous avons vécues, c'est le nombre des années qu'il nous reste à vivre. »
« L'humour est une disposition d'esprit qui fait qu'on exprime avec gravité des choses frivoles et avec légèreté des choses sérieuses. »
« Sois fort, car si tes ennemis te ratent, tes amis ne te rateront pas. »
« Si les gens du monde cessaient une minute de courir plaisirs et fêtes, ils périraient aussitôt d'ennui. »
« L'hirondelle ne fait pas le printemps, mais le chameau fait le désert. »
« Ah ! On parle des liens du mariage ! Mais les liens du divorce sont encore plus indissolubles ! »
« L'homme n'est pas parfait et les femmes ne sont jamais aussi malheureuses qu'on croit. »
« Empêcher les autres de parler, c'est ce qu'on appelle l'éloquence. »
« Ce qu'on nomme le cafard n'est souvent qu'une éclipse de nos illusions et un éclair de notre lucidité. »
« Il ne suffit pas de dire : " Untel est arrivé ". Il faut encore voir dans quel état ! »
« On ne doit se résigner qu'au bonheur. »
« Les hommes qui sont nés pour jouir véritablement de la vie font ce qui leur plaît, à l'heure où cela leur plaît, et ne perdent pas leur temps à prévoir l'avenir, à se garer de catastrophe imaginaires. »
« Il en est des dédicaces admiratives comme de bien des déclarations d'amour. Une fois obtenu ce qu'on espérait, elles vous sortent de la tête. »
« La confiance est souvent une des formes de la paresse, car ajouter foi donne moins de peine que de contrôler. »