Andrée Maillet (7 juin 1921 - 3 décembre 1995) est une poétesse et romancière québécoise.
« Certains êtres sont comme des sables mouvants ; n'entrez pas dans leur intimité de peur d'être engloutis. »
« Quelle audace, vouloir analyser les hommes, quand on n'ose pas s'analyser soi-même de peur de découvrir que ce qui nous manque est à jamais inaccessible. »
« On porte son passé, tout son passé dans sa chair et son âme, et il continue de nous miner jusqu'à la ruine. »
« Nous croyons tous à l'impossible, sans quoi nous n'arriverions jamais à l'accomplir. »
« Peut-on survivre à la passion ? Quelle question ! Il faut se demander si on peut s'achever soi-même sans elle. »
« Chacun de nous n'est-il pas le gardien vigilant de sa propre tristesse? »
« Le jazz est vif, douloureux, doux, tendre, lent ; il apaise, il bouleverse, c'est de la musique et ce qu'il rythme est vrai, c'est le pouls de la vie. »
« La justice, l'équité, la hiérarchie, voilà qui donne du poids à l'homme. »
« La guerre n'est pas vraiment un jeu d'hommes. C'est d'abord un jeu d'événements, de pensées, de peuples, d'intérêts, de sentiments, et c'est le jeu de la Liberté, de la Foi, de la Paix, des abstractions familières. »
« Les fantômes existent. Ce sont les parasites de notre mémoire. Ils viennent tantôt du monde, tantôt du plus profond de notre être. Qui peut les conjurer ? »
« La mémoire est l'une des facultés les plus bizarres de notre intelligence. On ne peut vraiment pas s'y fier. »
« Quel est le souverain remède contre la faiblesse ? L'effort. »
« Le mal qui nous fait mal, n'est pas le mal qui nous arrive mais le mal qu'on fait aux autres. »
« On se brise même quand on est jeune et on se refait, mais on ne se refait pas jusqu'à redevenir intact. »