François Hertel de son vrai nom Rodolphe Dubé, né le 31 mai 1905 à Rivière-Ouelle (Québec) et mort le 4 octobre 1985 à Montréal (Québec), était un prêtre catholique, poète, philosophe, essayiste, professeur et mémorialiste canadien.
« Dès qu'un homme découvre du mystère dans une femme, il est bien menacé d'en être amoureux. »
« Le grand espace éloigne les êtres. On ne vit une intimité complète que dans le cercle restreint d'un lieu aimé. »
« Notre richesse, ce sont nos souvenirs. »
« La nature, miroir de soi où l'on se retrouve tout entier. »
« L'amour est une triste histoire, toujours fatale pour quelqu'un. »
« Le sport est une évasion complète de la vie. »
« Les livres enseignent tout. Excepté la vie. Celle-ci ne s'apprend qu'en vivant. »
« L'art de vivre pleinement ne consiste pas tant à compliquer les choses simples qu'à simplifier celles qui ne le sont pas. »
« Entrer en pleine solitude, c'est un peu se tenir soi-même dans sa main et s'offrir au néant. »
« Qu'est-ce que l'humour ? C'est la faculté de rire des nigauds dans un pays où le nigaud est légion. »
« Créer, n'est-ce pas singer l'oeuvre de Dieu ? »
« Rien de plus terrible, quand on a été un enfant de talent, de n'être plus qu'un adolescent qui se cherche. »
« Il n'y a nul héroïsme à exécuter ce qu'on ne peut refuser. Surtout si c'est une tâche facile. »
« L'être humain est ainsi fait qu'il se veut surtout autonome. La personne cherche l'autre qui la complétera, mais si l'autre lui apparaît comme une menace à son autonomie, elle se détournera. C'est pourquoi les forts sont condamnés aux faibles. »