San-Antonio est une série de romans policiers rédigés par Frédéric Dard mais signés San-Antonio, du nom d'un commissaire de police, Antoine San-Antonio, censé narrer lui-même ses aventures. Elle comporte 175 volumes, publiés de 1949 à 2001.
« Chez nous, il n'y a que l'ancienneté qui paie. Seulement, ils vous catapultent à la retraite de plus en plus tôt. »
« Les hommes sont empêtrés dans leurs fantasmes comme des spaghettis dans du parmesan fondu. »
« Le merveilleux, on s'y habitue plus vite qu'à des godasses trop courtes. »
« Les Français qui croisent une étrangère lui regardent successivement les jambes, les yeux et l'annulaire gauche. »
« Les idées préconçues sont des rails sur lesquels les individus se déplacent. »
« C'est à se demander à quel âge il faut les prendre les femmes si on veut s'assurer la priorité. Le mieux c'est de les adopter à l'âge de deux mois et d'aller les élever au sommet de l'Everest. »
« Le temps est plus difficile à tromper que les femmes. »
« Les seules vacances de l'homme sont les neuf mois qu'il passe dans le sein maternel. »
« Plus j'y pense, plus je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que le carré de l'hypoténuse soit égal à la somme des carrés des deux autres côtés. »
« Il ne faut jamais se foutre de la gueule des riches car on ne sait pas ce qu'on peut devenir. »
« Nos souvenirs sont des rots de l'âme à éventer d'un geste. »
« L'Uruguay est un patelin inimportant, connu seulement des joueurs de Scrabble à cause de ses trois u. »
« Le seul mérite des bagnoles américaines, c'est qu'on peut transporter des cadavres dans leur coffre sans avoir à en replier les jambes. »
« La science est un train que le mécanicien ne peut arrêter. »