San-Antonio est une série de romans policiers rédigés par Frédéric Dard mais signés San-Antonio, du nom d'un commissaire de police, Antoine San-Antonio, censé narrer lui-même ses aventures. Elle comporte 175 volumes, publiés de 1949 à 2001.
« C'est à la culotte de ses filles qu'on juge un pays. »
« Dans une administration, plus qu'ailleurs et autant que dans l'armée au moins, tu dois te soumettre au supérieur, voilà pourquoi tu as tellement tendance à faire chier l'inférieur. L'inférieur, c'est ta compensation, ton aspro, ta soupape. »
« Les discours ressemblent aux courses cyclistes qui se gagnent dans les derniers mètres. »
« Une femme aux cheveux châtains est une blonde modeste. »
« La musique d'aujourd'hui adoucit les moeurs et rend sourd. »
« La politique c'est le coté gazeux de la nation : sa limonade, son champagne, ses pets. »
« Les plus grands musées du monde ne contiennent que des butins. »
« Nous possédons la meilleure cuisine, les meilleurs vins et les meilleurs coïts de la Création, ça suffit pour établir la différence. »
« Avec le temps, certaines célébrités deviennent comme la Sibérie : on sait qu'elle existe mais personne ne veut y aller. »
« La baise, c'est la vie. Fort de cette certitude qui me hante depuis que j'ai ma lucidité et du poil autour, je considère que la femme est un merveilleux cadeau. »
« Les chanteurs, dès qu'ils la bouclent, on les oublie. L'oreille est un conduit, rien n'y séjourne. »
« Chez nous les emmerdes, on les étire pour qu'elles fassent plus d'usage. »
« La prostitution marcherait moins bien si les hommes n'avaient pas besoin de se confier à tout prix. »
« Ce sont toujours les cons qui l'emportent. Question de surnombre ! »