Jean Gwenaël Dutourd, né le 14 janvier 1920 à Paris, où il meurt le 17 janvier 2011, est un romancier et essayiste français, membre de l'Académie française.
« Tout usage finit par se changer en abus. »
« En art comme ailleurs, il faut vivre au-dessus de ses moyens. »
« On ne brûle plus les sorcières, ni même les livres, mais on brûle toujours les idées. »
« La seule chose dont on soit sûr, en ce qui concerne l'avenir, c'est qu'il n'est jamais conforme à nos prévisions. »
« On n'aime pas son ennemi, mais on le respecte. »
« Dans mon enfance, les vieilles barbes disaient: gouverner, c'est prévoir. Ce n'est pas l'avis des jeunes barbes actuelles dont la spécialité est de construire des maisons sur les sites à avalanches, sous prétexte que la vue est plus belle. »
« Etre philosophe aujourd'hui n'est même plus drôle : on a trop de motifs de rire, on ne sait plus où donner de la tête. »
« Les femmes ne couchent pas avec des hommes, mais avec des abstractions : le pouvoir, la renommée, l'argent, la mode... »
« Aux yeux d'un artiste le fond et la forme sont indissolubles. »
« Les angoisses métaphysiques sont une grande ressource pour les ratés. »
« Aucune langue n'est assez belle pour Dieu. Le silence est la seule langue possible pour parler à Dieu. Dieu sait tout, voit tout. Il lit au fond de moi mieux que moi-même. »
« Le monde ne plie jamais devant les volontés individuelles. »
« Faire parler un homme politique sur ses projets et son programme, c'est comme demander à un garçon de restaurant si le menu est bon. Tout ce qui l'intéresse c'est que vous payiez l'addition: ce n'est pas lui qui aura mal au ventre! »
« Les impatients arrivent toujours trop tard. »