Pierre-Jules Renard, dit Jules Renard, né à Châlons-du-Maine (Mayenne) le 22 février 1864 et décédé le 22 mai 1910 à Paris, est un écrivain français.
« Il ne faut pas sournoisement respecter les morts. Il faut traiter leurs images en amies et aimer tous les souvenirs qui nous viennent d'eux. Il faut les aimer pour eux-mêmes et pour nous, dût-on déplaire aux autres. »
« Les crabes, galets marchant. »
« Le droit, le devoir d'un homme qui n'aime plus sa femme, c'est de courir en aimer une autre, immédiatement, afin que sur ce triste monde, il ne se perde pas une parcelle de joie. »
« A chaque lettre de deuil que je reçois, je m'amuse à remplacer le nom par le mien. »
« Il y a des enterrements de première classe comme si on allait au Paradis par la chemin de fer. »
« Je n'ai jamais eu la chance de manquer un train auquel il soit arrivé un accident. »
« De temps en temps se retirer de ce qu'on fait, et gagner quelque hauteur pour respirer et dominer. »
« Si ton ami boite du pied droit, boite du gauche, pour que votre amitié reste dans un équilibre harmonieux. »
« Tu n'as pas le souci de l'argent, du pain à gagner. Te voilà libre, et le temps t'appartient. Tu n'as qu'à vouloir. Mais il te manque de pouvoir. »
« Un petit particulier humain m'intéresse plus que l'humain général. »
« Entre un homme et une femme, l'amitié ne peut être que la passerelle qui mène à l'amour. »
« On vieillit peut-être plus vite quand on est mort. »
« Le papillon de nuit avec ses ailes alsaciennes. »
« Il faut être discret quand on parle de son bonheur, et l'avouer comme si l'on se confessait d'un vol. »