Karl Kraus est un écrivain autrichien né le 28 avril 1874 à Jičín (aujourd'hui en République tchèque) et mort le 12 juin 1936 à Vienne, ville dans laquelle il a vécu toute sa vie.
« La vérité est un serviteur maladroit qui, en nettoyant, casse les assiettes. »
« Vis-à-vis des femmes, on en est réduit par l'ordre social à ne jamais être que mendiant ou voleur. »
« L'immoralité de l'homme triomphe de l'amoralité de la femme. »
« Que celui qui a quelque chose à dire s'avance et se taise. »
« L'idéal de la virginité est l'idéal de ceux qui veulent dépuceler. »
« On doit lire tous les écrivains deux fois, les bons et les mauvais. Les uns, on les reconnaîtra; les autres, on les démasquera. »
« Pourquoi certain écrit-il? Parce qu'il n'a pas assez de caractère pour ne pas écrire. »
« Le bibliophile est à peu près à la littérature ce que le philatéliste est à la géographie. »
« Plus on serre un mot de près, et plus il le prend de haut. »
« Mais où est-ce que je prends donc tout ce temps pour ne pas lire tant de choses? »
« Les journaux ont à peu près le même rapport à la vie que la cartomancienne à la métaphysique. »
« L'un écrit parce qu'il voit ; l'autre parce qu'il entend. »
« Qu'est-ce qu'un débauché ? Quelqu'un qui a encore de l'esprit là où d'autres n'ont plus qu'un corps. »
« Qui ne pense pas pense qu'on n'aurait une pensée que lorsqu'on l'a et qu'on la revêt de mots. Il ne comprend pas qu'en vérité ne l'a que celui qui a le mot, dans lequel croît la pensée. »