Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de Bonald, né le 2 octobre 1754 à Millau où il est mort le 23 novembre 1840, est un homme politique, philosophe, publiciste français, grand adversaire de la Révolution française.
« On a sans doute de bonnes raisons pour ne pas croire en Dieu; mais il en faut de meilleures pour le dire. »
« Les orgueils blessés sont plus dangereux que les intérêts lésés. »
« Rapprocher les hommes n'est pas le plus sûr moyen de les réunir. »
« Les hommes qui, par leurs sentiments, appartiennent au passé et, par leurs pensées à l'avenir, trouvent difficilement place dans le présent. »
« Quoiqu'on dise communément que l'usage est le maître des langues, il faut l'entendre de l'usage du peuple lettré et non de la multitude. »
« L'homme, considéré par une vraie philosophie, est une intelligence servie par des organes. »
« Des sottises faites par des gens habiles; des extravagances dites par des gens d'esprit; des crimes commis par d'honnêtes gens... Voilà les révolutions. »
« L'homme n'existe que par la société et la société ne le forme que pour elle. »
« Toutes les fois qu'on attend le retour de l'ordre, on ne peut se tromper que sur la date. »
« Il y a beaucoup de gens qui ne savent pas perdre leur temps tout seuls. Ils sont le fléau des gens occupés. »
« Il y a des lumières que l'on éteint en les plaçant sur le chandelier. »
« Un déiste est un homme qui n'a pas encore eu le temps de devenir athée. »
« L'irreligion sied mal aux femmes; il y a trop d'orgueil pour leur faiblesse. »
« Un déiste est un homme qui, dans sa courte existence, n'a pas eu le temps de devenir athée. »