Michel Butor, né à Mons-en-Barœul le 14 septembre 1926, est un poète, romancier et essayiste français.
« Je n'écris pas des romans pour les vendre, mais pour obtenir une unité dans ma vie ; l'écriture est pour moi une colonne vertébrale. »
« La nouvelle apparition de l'enfant qui dort au fond de nous-mêmes, recouvert par une si épaisse nappe de déceptions et d'oublis, exige attention et silence. »
« Il ne peut y avoir de réalisme véritable que si l'on fait sa part à l'imagination, si l'on comprend que l'imaginaire est dans le réel, et que nous voyons le réel par lui. »
« Le dandysme, forme moderne de stoïcisme, est finalement une religion dont le seul sacrement est le suicide. »
« Faire de la peinture, ou de la littérature, ce serait donc bien apprendre à mourir, trouver le moyen de ne pas mourir dans la sottise de cette mort que les autres avaient en réserve pour nous et qui ne nous convient nullement. »
« Chaque mot écrit est une victoire contre la mort. »
« Toute tête est un entrepôt, où dorment des statues de dieux et de démons de toute taille et de tout âge, dont l'inventaire n'est jamais dressé. »
« Il y a dans toute oeuvre d'art une tentation surmontée de suicide. »
« Notre existence quotidienne est un mauvais feuilleton par lequel nous nous laissons envoûter. »
« Chaque mot écrit est une victoire sur la mort. »
« On écrit pour changer son existence. Et on ne peut changer son existence qu'en essayant de changer celle des autres. Reste à savoir si le roman est un bon instrument pour y parvenir. »