Paul-Jean Toulet, né à Pau (Basses-Pyrénées) le 5 juin 1867 et mort à Guéthary (Basses-Pyrénées) le 6 septembre 1920, est un écrivain et poète français, célèbre par ses Contrerimes, une forme poétique qu'il avait créée.
« La mort n'est pas si cruelle à nous ravir ce qu'on aime ; non pas si cruelle que l'oubli. »
« Il vient un âge où le bonheur semble se retirer de la vie, comme ces lacs qu'un été trop long rétrécit entre leurs rives. »
« Les dictionnaires parlent d'un arbre qui s'appelle le muflier. Ce doit être une espèce très fructueuse. »
« Le pardon n'est parfois qu'une figure de la vengeance. »
« L'amour est comme ces hôtels meublés dont tout le luxe est au vestibule. »
« Une femme est un hiéroglyphe que l'on déchiffre couramment dans la rue. »
« D'aimer son mari, c'est un fournisseur que l'on paie. Mais son amant, c'est comme de donner aux pauvres. »
« Pour les femmes et les enfants, la liberté c'est de contredire. »
« Ne force pas qui veut les portes de l'enfer. »
« Quelquefois, à travers les yeux de ton ami, tu vois un inconnu qui te regarde. »
« Le miracle de la charité, ce fut de la faire faire par des pauvres. Cela s'appelle : mutualité. »
« Nuit d'amour qui semblait fuir entre deux dimanches, - Tel un grand oiseau noir dont les ailes sont blanches. »
« La fièvre, à ce que l'on dit, nous délivre des puces, et l'infortune, de nos amis. »
« Une théorie d'art aide à la critique, non à la création. »