« Le puissant commande. L'opinion gouverne. »
« Choisie ou forcée, transitoire ou définitive, la solitude est de plus en plus préférée au lien forcé. On apprend à l'aménager et à profiter de son égoïsme. »
« L'amour maternel est infiniment complexe et imparfait. Loin d'être un instinct, il faut plutôt un petit miracle pour que cet amour soit tel qu'on nous le décrit. »
« Quand on vieillit, les colères deviennent des tristesses. »
« Chaque fois qu'on me loue, je respire mon tombeau. »
« Ce qui dure, c'est l'indifférence. Rien ne tient mieux à l'arbre qu'une branche morte. »
« Si la peur de la mort arrêtait les hommes, vous n'auriez ni grands soldats, ni grands sportifs. »
« Les petits enfants mûrissent les grands-parents, je veux dire : les rapprochent du gâtisme. »
« Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont qui, celles-là, sont nobles. »
« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. »
« Dieu ne nous remplit qu'autant que nous sommes vides. »
« Les amis qui s'éloignent emmènent avec eux une part de nos souvenirs, c'est-à-dire de nous-mêmes. »
« Un remords vaut mieux qu'une hésitations qui se prolonge. »
« Les dictateurs naissent dans les maisons où on n'ose pas donner à un ordre à la bonne. »