« L'élève écoute le maître avec docilité. Il reçoit de lui des leçons et il l'aime. Il fait des progrès. Mais, si un jour il voit que ce maître est Dieu, il le bafoue et ne sait plus rien. »
« Là où la légèreté est donnée, la gravité ne manque pas. »
« Dans les périodes dites heureuses, seules les réponses semblent vivantes. »
« L'oubli détient le pouvoir et le sens du secret. »
« L'ordre et les dieux meurent dès qu'un seul homme a poussé son accomplissement jusqu'au terme de la liberté »
« ... Vous ne me consolerez pas avec la pensée du malheur d'autrui. Ce que je souffre est pour moi. »
« On n'échappe pas au spectacle du bonheur. »
« ... Si l'imaginaire risque un jour de devenir réel, c'est qu'il a lui-même ses limites assez strictes et qu'il prévoit facilement le pire parce que celui-ci est toujours le plus simple qui se répète toujours. »
« Penser est désormais ce pas toujours à porter en arrière. »
« Qu'arrive-t-il lorsqu'on a trop longtemps vécu dans les livres? On oublie le premier et le dernier mot. »
« L'avenir est rare, et chaque jour qui vient n'est pas un jour qui commence. »
« Bien sûr qu'il y a des gens honnêtes, sincèrement droits, sur lesquels on peut compter jusqu'à la mort. Mais ils ne sont pas drôles. Tandis qu'une crapule... »
« Le drame des dictatures, c'est qu'elles donnent toute licence aux malades mentaux, aux mégalomanes, aux méchants, aux malhonnêtes gens d'aller jusqu'au bout de leur folie, de leur mégalomanie, de leur méchanceté, de leur malhonnêteté. »
« La fatigue n'est pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit... »