« Les gens ne sont jamais tout à fait ce qu'ils donnent l'impression d'être. Sauf les vaniteux et les égocentriques qui participent vraiment du bois pourri qu'ils font paraître. »
« La Cuisine, c'est l'envers du décor, là où s'activent les hommes et femmes pour le plaisir des autres... »
« La sève du feuillage ne s'élucide qu'au secret des racines. »
« Les mondes nouveaux doivent être vécus avant d'être expliqués. »
« Au lieu de planifier l'imprévisible, rêvons ensemble du futur. »
« Voici donc la mélodie, vénéneuse et bouffonne, de la chair exhibée, offerte, captée. L'indécence des corps tordus, défaits, cambrés, remodelés, traversés. L'illumination de la fièvre, de la débauche, du débordement. »
« La Table, c'est l'endroit de détente et de convivialité par excellence... C'est pourquoi, il faut également utiliser son imagination pour venir compléter les efforts de la cuisine. »
« Il n'y a pas d'éternité dans le regard de l'homme, et encore moins dans celui du poète qui regarde l'homme. Car l'artiste est celui qui inspire plutôt que celui qui est inspiré. »
« La volonté profonde de tout homme, de tout peuple, de toute communauté quelle qu'elle soit, c'est d'être libre, de sentir son génie éclabousser son lieu et l'inscrire dans le monde. »
« Parler de soi aux autres, c'est se suicider un peu. »
« Ce moment privilégié où la conscience d'être prime celle du corps. »
« En France, je suis un auteur, en Allemagne je suis un faiseur de film, au Royaume-Uni, je suis un réalisateur d'horreur, aux Etats-Unis, je suis un clochard. »
« Porter la liberté est la seule charge qui redresse bien le dos. »
« La violence est un écosystème. Un équilibre à moitié clos, incertain, qui a besoin d'un oxygène particulier, et d'une spirale de conditions particulières. »