« Nous ne sentons le prix de nos amis qu'au moment où nous sommes menacés de les perdre. Nous sommes même assez insensés quand tout va bien pour croire que nous pouvons impunément nous éloigner d'eux. »
« En ce temps-là, la vieillesse était une dignité ; aujourd'hui, elle est une charge. »
« Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. »
« Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. »
« Il y a des temps où l'on ne doit dépenser le mépris qu'avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. »
« L'homme n'a pas besoin de voyager pour s'agrandir ; il porte avec lui l'immensité. »
« Lorsqu'on regarde sa vie passée, on croit voir sur une mer déserte la trace d'un vaisseau qui a disparu. »
« Il faut des torrents de sang pour effacer nos fautes aux yeux des hommes, une seule larme suffit à Dieu. »
« La vieille Europe ; elle ne revivra jamais : La jeune Europe offre-t-elle plus de chances ? »
« Chacun est prisonnier de sa famille, de son milieu, de son métier, de son temps. »
« Il n'y a point d'âge légal pour le malheur. »
« Le purgatoire surpasse en poésie le ciel et l'enfer, en ce qu'il présente un avenir qui manque aux deux premiers. »
« Les traditions - comme les femmes - sont faites pour être à la fois respectées et bousculées. »
« L'amitié que la présence attiédit, que l'absence efface. »