« L'ennui fait détester la campagne.Le besoin d'argent conduit à la ville. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« Qui n'est pas capable d'applaudir des deux mains à l'effondrement de son bien n'est pas totalement mûr pour le vagabondage. »
« Rien ne vaut de passer un bon moment avec soi-même, à parcourir les rayonnages de sa bibliothèque intérieure. »
« Et le ressouvenir des amours et des haines - Me bercera, pareil au bruit des mers lointaines. »
« Le temps qui nous manque c'est toujours celui qu'on aurait voulu consacrer à ceux qu'on aime... »
« Il n'y a jamais un sommet d'où la vue ne soit pas belle. »
« Il est tard; l'astronome aux veilles obstinées, - Sur sa tour, dans le ciel où meurt le dernier bruit - Cherche des îles d'or, et le front dans la nuit, - Regarde à l'infini blanchir des matinées. »
« C'est plus facile d'être radical que modéré. »
« Toutes les voix ne doivent pas être écoutées, celles qui crient le plus fort ne sont pas nécessairement les plus sages. »
« L'énergie déborde des êtres comme les larmes de résine perlent du tronc du pin. »
« Même si le vieil arbre a l'air d'avoir séché sous le soleil, il en sait plus que la pousse du matin, alors confie-lui ton destin. »
« La douleur, comme la mort, ne fait pas de distinction de classes, de religions, d'âges, de conditions. »
« Personne ne peut envahir la pensée parce que la pensée c'est l'exil et que chacun a l'exil qu'il désire. »