« Telle est notre malédiction, d'aspirer sans cesse à l'absolu, de le perdre sans cesse et d'y survivre toujours. »
« Osez ! Ce mot renferme toute la politique de notre révolution. »
« L'histoire ne tolère aucun intrus, elle choisit elle-même ses héros et rejette sans pitié les êtres qu'elle n'a pas élus, si grande soit la peine qu'ils se sont donnée. »
« Notre langage ne vaut rien pour décrire le monde des odeurs. »
« L'amour-propre ne meurt jamais qu'avec notre corps. »
« La neige, ce n'est rien, du néant que nous passons notre vie à déplacer entre deux courts étés. »
« Efforçons-nous de vivre de telle sorte que, quand nous ne serons plus, le croque-mort lui-même pleure à notre enterrement. »
« On devrait retaper notre pauvre planète, avant d'aller bousiller celle des autres. »
« Mieux vaudrait apprendre à faire l'amour correctement que de s'abrutir sur un livre d'histoire. »
« La philosophie est une lutte contre la manière dont le langage ensorcelle notre intelligence. »
« L'histoire de l'homme n'est pas à écrire, mais à vivre. Et c'est justement cela qui fait la force de l'homme. »
« Ce que raconte l'histoire n'est en fait que le long rêve, le songe lourd et confus de l'humanité. »
« Chaque livre d'histoire en se fermant fait le même bruit : "abrutis". »
« La langue que nous utilisons influe sur notre manière de penser. »