« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Le bonheur, c'est d'être fidèle aux aspirations de son âme. C'est d'être assez brave et assez fier pour écouter les voix qui montent de l'âme et obéir à la plus belle. »
« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« La chair est triste hélas, et j'ai lu tous les livres. »
« C'est drôle, les hommes. Ça vous tape sur les nerfs ou ça veut vous priver de vous énerver. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« Le meilleur moyen de n'avoir besoin de personne, c'est de rayer tout le monde de sa vie. »
« Dire au peintre qu'il faut prendre la nature comme elle est, vaut de dire au virtuose qu'il peut s'asseoir sur le piano. »
« Il y a des choses plus importantes que soi-même. Par exemple la patrie. »
« L'amour, quel autre mot pourrait donc venir donner une enveloppe verbale adaptée de nos spiritualités à l'intime accord qui compose la nature des choses et au rythme grave et grand qui réalise tout l'univers. »
« L'amitié diminue lorsqu'il y a trop de bonheur d'un côté et trop de malheur de l'autre. »