« L'administration, c'est mesquin, petit, tracassier. Le gouvernement, c'est pénible, difficile, délicat. La guerre, voyez-vous, c'est horrible, mais la paix, la paix, il faut bien le dire, c'est assommant. »
« La politique et la stratégie de la guerre ne sont qu'une perpétuelle concurrence entre le bon sens et l'erreur. »
« Le désir du privilège et le goût de l'égalité, passions dominantes et contradictoires des Français de toute époque... »
« La démocratie, c'est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave. »
« Vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute ; aussi jeune que votre confiance en vous-même, aussi vieux que votre peur ; aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement. »
« L'élévation d'un homme au-dessus des autres ne se justifie que s'il apporte à la tâche commune l'impulsion et la garantie du caractère. »
« Les gaulois n'ont pas changé. Leurs chefs détestent obéir. Mais ils adorent discuter. »
« Ce qu'il faut surtout pour la paix, c'est la compréhension des peuples. Les régimes, nous savons ce que c'est : des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas. »
« Vieille terre, rongée par les âges, rabotée de pluies et de tempêtes, épuisée de végétation, mais prête, indéfiniment, à produire ce qu'il faut pour que se succèdent les vivants! »
« Le succès de l'épreuve de la guerre, comme le bonheur dans la vie, n'existe que par comparaison. »
« Il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité. »
« La politique, quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c'est une action pour un idéal à travers des réalités. »
« Le caractère, c'est d'abord de négliger d'être outragé ou abandonné par les siens. »
« ... La fin de l'espoir est le commencement de la mort. »