« Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne. »
« L'avenir est la parcelle la plus sensible de l'instant. »
« Un conservateur, c'est quelqu'un qui est d'accord avec les réformistes cent ans après leur mort. »
« Trois ans d'analyse : soixante-dix mille francs. Tout ça pour apprendre que ta mère couche avec ton père. Et qu'en plus elle aime ça ! »
« Penser, c'est parler avec soi-même. »
« On ne souffre pas seul, on souffre toujours avec ceux qui souffrent à cause de votre souffrance. »
« Les faits sont têtus. Il est plus facile de s'arranger avec les statistiques. »
« Quand l'enfant naît, il naît avec toutes les nuances du monde. Il a ses exigences, ses ambitions. C'est l'enfant en moi qui me créé. »
« La faim de Dieu, la soif d'éternité et de survie, étouffera toujours cette pauvre joie de vivre qui passe et ne demeure point. »
« Sur cent milliardaires, il y a quatre-vingt-dix-neuf fripouilles. Quant au centième, si on remonte son passé, il est pas blanc. »
« Passé quarante ans, un homme est responsable de son visage. »
« Comment peut-on vivre avec un chat empaillé ? C'est le comble du mauvais goût. »
« L'énoncé d'un fait serait : celle que j'aime n'est pas avec moi, alors je me sens seul... Un seul être vous manque et tout est dépeuplé est l'art de dire immensément. »
« Les mythes que nous tissons, même s'ils renferment des erreurs, reflètent inévitablement un fragment de la vraie lumière, cette vérité éternelle qui est avec Dieu. »