« Essayez de concevoir la seconde, que dis-je, le quart de seconde pendant lequel le criminel entend glisser le couperet qui doit le décapiter. Il n'y a rien de plus hallucinant. »
« Mes dessins inspirent et ne définissent pas. »
« Le reste du monde a la valeur des personnages d'une tapisserie pour deux amants. »
« Il me semble voir beaucoup d'hommes sur un toit, les uns glissent, et les autres tombent ; la vie n'est pas autre chose. »
« Le concret, c'est ce qui est intéressant, la description d'objets, de paysages, de personnages ou d'actions ; en dehors, c'est du n'importe quoi. »
« Être propre, c'est être en propre, être soi, clairement séparé de la souillure et du non-soi : se défaire de la saleté dessine la première frontière existentielle. »
« Dessiner, c'est mettre des patins à son imagination, c'est réinventer les choses, des objets, c'est parler et dire à travers des formes, des ombres. »
« Nul ne skie assez doucement pour glisser sans laisser de traces. »
« La bande dessinée, c'est comme le cinéma, même si c'est un cinéma de pauvres. »
« Ce qui compte, c'est d'être ému comme les personnages ; ne pas être ému par les personnages. La sentimentalité est à rayer du vocabulaire de l'acteur. »
« L'enfant qui dessine va droit à l'essentiel. Il suit la perspective du cœur qui dessine ce qui n'est pas, pour mieux voir ce qui est. »
« Baiser. Que de misères n'oublions-nous pas dans ces secondes de vertiges ! Et le châtiment, au sortit de ces enlacements, c'est le retour à la lucidité, le reflux du passé qui revient, de l'avenir qui se dessine. »
« Il n'y a que dans les dessins animés que l'on voit des pingouins joyeux. »
« On dessine toujours les éléphants plus petits que nature, mais les puces sont toujours plus grandes. »