« Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. »
« Toutes les tendances égoïstes qu'on trouve chez les hommes, le culte de soi et le mépris des autres, prennent leur source dans l'organisation actuelle des relations entre les hommes et les femmes. »
« Il n'y a pas de femme au monde qui puisse résister aux soins assidus et à toutes les attentions d'un homme qui veut la rendre amoureuse. »
« Aime tout le monde, fie-toi à peu de monde. »
« En cessant d'être aimé, on cesse d'être aimable. »
« Gardez le charme d'une légère timidité sans en éprouver les terreurs, comme certaines femmes savent conserver le ravissant duvet de la pudeur alors qu'elles ne craignent plus l'amour. »
« Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage? »
« On peut séduire n'importe qui avec des mots tracés pour lui sur une feuille de papier. C'est un pouvoir extraordinaire, phénoménal, monstrueux, quoique peu usité : la lettre d'amour est d'une efficacité redoutable, mais méconnue. »
« Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. »
« L'épithète doit être la maîtresse du substantif, jamais sa femme légitime. »
« La proximité installe, à la longue, une étrange distance. »
« C'est la présence qui fait le silence d'une chambre. »
« Les hommes veulent toujours être le premier amour d'une femme. C'est là leur vanité maladroite. Les femmes ont un sens plus sûr des choses: ce qu'elles veulent, c'est être le dernier amour d'un homme. »
« Le spectacle insolent d'un couple qui se connaît à vingt ans, s'aime, se l'avoue, se le répète et meurt heureux, remplit d'aigreur la plupart des gens. »