« La technique est moins importante que les hommes ou que la société, l'important, c'est le projet humain qui est derrière. »
« Derrière l'attente, il y a tout : la permission gratuite d'évoquer un beau visage ou de dialoguer avec une ombre. »
« A force de vivre au milieu des tableaux, on finit par se taire ; on vit surtout avec les yeux. »
« La féerie est un monde vivant que l'imagination de l'enfant est seule capable de créer à sa démesure ; les fées ont été inventées par les adultes pour tuer la féerie des lieux. »
« L'aube. Un isolement entre la nuit et le jour. »
« L'adolescence n'est-elle pas une merveilleuse crise de folie qu'il ne faut pas laisser passer sans trancher dans le vif de ses sensations. »
« L'amour ne symbolise pas une vérité absolue entre deux êtres, mais une attirance vers un homme ou vers une femme que l'on choisit. »
« Dans l'offrande de soi-même, ne peut naître la réciprocité : on donne pour recevoir. »
« Il faudrait rendre au passé sa véritable vocation, c'est-à-dire d'être oublié, et il cessera tout de suite d'exercer une quelconque influence nocive sur notre vie présente. »
« On peut détruire le souvenir avec des mots, mais non la beauté de ce souvenir. »
« En compétition, on séduit par l'efficacité, pas par le charme. »
« Ce n'est qu'avec un juste dosage, s'apparentant à une forme de droit négocié, que l'intérêt du citoyen et du téléspectateur, c'est-à-dire l'intérêt général, pourra primer sur tout intérêt privé ou catégoriel. »
« Il en est des baisers comme des confidences : ils s'attirent, ils s'accélèrent, ils s'échauffent les uns par les autres. »
« Dans le haut niveau, on ne gère pas un patrimoine, on capitalise. »