« La génération formée à l'école des notions scientifiques va à la rencontre de la plus forte déception qui soit : celle de la vanité du savoir. »
« On ne doit jamais écrire que de ce qu'on aime. L'oubli et le silence sont la punition qu'on inflige à ce qu'on a trouvé laid ou commun, dans la promenade à travers la vie. »
« Sitôt que l'on demande quelque chose à autrui, que l'on espère quelque chose de lui, la déception vous guette. »
« L'amour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout. »
« Il faut autant de travail pour écrire un mauvais livre qu'un bon ; il sort avec la même sincérité de l'âme de l'auteur. »
« Renoncer au rêve d'une vie, à l'ambition d'une existence, au moment précis où l'on touche au but, il n'est que ceux à qui pareille déception arrive pour savoir ce qu'il en coûte. »
« Le secret pour écrire. Il suffit de parvenir à garder les yeux ouverts et fermés en même temps. C'est-à-dire qu'il faut se souvenir et oublier, toujours en même temps. »
« Ecrire des romans est un acte de rébellion contre la réalité, contre Dieu, contre la création de Dieu qui est la réalité. »
« Ecrire, c'est déjà mettre du noir sur du blanc. »
« Quand on veut écrire sur les femmes, il faut tremper sa plume dans l'arc-en-ciel et secouer sur sa ligne la poussière des ailes du papillon. »
« Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un morceau de ta chair reste dans l'encrier. »
« Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. »
« A mon sens, écrire et communiquer, c'est être capable de faire croire n'importe quoi à n'importe qui. »
« Partir, c'est mourir un peu. Ecrire, c'est vivre davantage. »