André Comte-Sponville, né le 12 mars 1952 à Paris, est un philosophe français. Il est membre du Comité consultatif national d'éthique depuis mars 2008.
« Partir, c'est mourir un peu. Ecrire, c'est vivre davantage. »
« Philosopher c'est apprendre à vivre, non à mourir. Pourquoi apprendrait-on à mourir, d'ailleurs, puisque on est sûr d'y arriver, puisque c'est le seul examen, comme disait un vieux professeur, que personne n'ait jamais raté? »
« La morale n'est légitime qu'à la première personne. La morale ne vaut que pour soi ; pour les autres, la miséricorde et le droit suffisent. »
« Le secret, c'est qu'il n'y a pas de secret. Nous sommes des petits enfants égoïstes et malheureux, pleins de peur et de colère... »
« Qu'on se le dise la jalousie est un zèle égoïste et malheureux. »
« La morale commence là où aucune punition n'est possible, là où aucune répression n'est efficace, là où aucune condamnation, en tout cas extérieure, n'est nécessaire. »
« Le style, c'est l'homme ; quand le style est obscur, il faut déjà s'inquiéter. »
« Une action n'est bonne que si le principe auquel elle se soumet peut être érigé en loi universelle. »
« Une idée que personne n'aurait jamais eue, cela a toute chance d'être une sottise ! »
« La peur du gendarme est le contraire de la vertu, ou ce n'est vertu que de prudence. »
« La peur du gendarme est le contraire de la vertu, ou ce n'est vertu que prudence. »
« On ne peut aller toujours au plaisir par le plus court chemin. Le réel impose sa loi, ses obstacles, ses détours. La prudence est l'art d'en tenir compte: c'est le désir lucide et raisonnable. »
« La morale commence où nous sommes libres : elle est cette liberté même, quand elle se juge et se commande. »
« Que dois-je faire ? et non pas : Que doivent faire les autres ?C'est ce qui distingue la morale du moralisme. »