« Osez ! Ce mot renferme toute la politique de notre révolution. »
« Un auteur est peu propre à corriger les feuilles de ses propres ouvrages : il lit toujours comme il a écrit et non comme il est imprimé. »
« Notre langage ne vaut rien pour décrire le monde des odeurs. »
« La neige, ce n'est rien, du néant que nous passons notre vie à déplacer entre deux courts étés. »
« Efforçons-nous de vivre de telle sorte que, quand nous ne serons plus, le croque-mort lui-même pleure à notre enterrement. »
« Il n'y a qu'une espèce d'hommes qui soit totalement responsable de son propre malheur, celle des hommes qui trouvent la vie morne et ennuyeuse. »
« On devrait retaper notre pauvre planète, avant d'aller bousiller celle des autres. »
« Dans le tragique, l'esprit humain, aussi loin qu'il descende, finit toujours par toucher le fond ; dans l'humour jamais. »
« On a toujours assez d'humilité pour supporter sa propre réussite. »
« La philosophie est une lutte contre la manière dont le langage ensorcelle notre intelligence. »
« J'ai renoncé aux devoirs. Ils sont mauvais pour l'amour-propre. Au lieu d'essayer d'apprendre, je préfère m'aimer tel que je suis. »
« L'amour-propre est ce qu'il y a au monde de plus inflexible. »
« La langue que nous utilisons influe sur notre manière de penser. »
« Ce n'est pas la lumière qui manque à notre regard, c'est notre regard qui manque de lumière. »