« Le sourire d'une mère cache souvent une croix et puis, aimer, n'est-ce pas s'oublier ? »
« Les films sont plus harmonieux que la vie. Il n'y a pas d'embouteillage dans les films, il n'y a pas de temps mort. »
« Le lecteur de la poésie n'analyse pas, il fait le serment de l'auteur, son proche, de demeurer dans l'intense. »
« La suprême ironie de l'amour n'est-elle pas de croire qu'il y a toujours un vainqueur et un vaincu, alors que l'amour se joue bien des amants et en fait ses esclaves. »
« Les mirages de la passion dans un cœur longtemps pur sont déconcertants. »
« Les vrais mobiles de nos actes ne sont-ils pas souvent dissimulés derrière une façade d'autant plus facile à ériger qu'elle répond à une nécessité instinctive ? »
« L'amour maternel est le plus près de la miséricorde divine. »
« Nous vivons dans un monde où des activités de plus en plus nombreuses et pressantes concurrencent toujours plus durement celle qui consiste à se préoccuper de la poésie, que ce soit dans les livres ou dans le rapport à soi. »
« Il te faudra franchir la mort pour que tu vives. »
« C'est effrayant de vivre avec des gens qui vous connaissent. Ils vous empêchent de changer en ne s'apercevant pas que vous êtes un autre. »
« Les amis, les relations, la société à laquelle on appartient sont des gages de succès plus certains que l'effort acharné et la compétence lentement acquise. »
« Les enfants sont des entraves quand ils sont jeunes. Plus tard, ils nous quittent. »
« C'est par l'attention que l'esprit parvient à se former des notions vraies des choses. »
« Les seuls sentiments qui en valent la peine sont à la fois enfantins et »