« Si la vie est misérable, elle est pénible à supporter ; si elle est heureuse, il est horrible de la perdre. L'un revient à l'autre. »
« Il est souvent plus court et plus utile de cadrer aux autres que de faire que les autres s'ajustent à nous. »
« Il y a un pays où les joies sont visibles mais fausses, et les chagrins cachés mais réels. »
« Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent. »
« Les amours meurent par le dégoût, et l'oubli les enterre. »
« Il y a autant de faiblesse à fuir la mode qu'à l'affecter. »
« La fausse modestie est le dernier raffinement de la vanité. »
« L'amour et l'amitié s'excluent l'un à l'autre. »
« Ce qui barre la route fait faire du chemin. »
« La moquerie est le langage du mépris, et l'une des manières dont il se fait le mieux entendre : elle attaque l'homme dans son dernier retranchement, qui est l'opinion qu'il a de lui-même. »
« Il y a d'étranges pères, dont toute la vie ne semble occupée qu'à préparer à leurs enfants des raisons de se consoler de leur mort. »
« Le contraire des bruits qui courent des affaires ou des personnes est souvent la vérité. »
« Quel moyen de comprendre, dans la première heure de la digestion, qu'on puisse quelque part mourir de faim ? »
« Quand on a assez fait auprès de certaines personnes pour avoir dû se les acquérir, si cela ne réussit point, il y a encore une ressource, qui est de ne plus rien faire. »