« Nous sommes dans les broussailles ; croît en nous l'herbe mauvaise, un crin mental qu'il faut arracher par poignées pour découvrir le paysage qui nous entoure. »
« Aucun effort ne peut aboutir si la divinité en a décidé autrement mais l'inverse n'est pas vrai: aucune victoire ne peut être obtenue, quand les dieux lui sont favorables, si l'homme ne va pas, le tout premier, au-devant de leurs désirs. »
« Le temps, c'est un peu comme le vent. - Le vent, on ne le voit pas: on voit les branches qu'il remue, la poussière qu'il soulève. - Mais le vent lui-même, personne ne l'a vu. »
« La plupart des rêves sont ainsi : une composition de symboles en cristaux dont chacun contient un sens sacré. »
« La perversité commence là où s'achève le plaisir. »
« On a connu des hommes qui ont fait de hautes études, qui ont eu de très belles situations, qui ont gagné beaucoup d'argent et qui ont tout de même réussi leur vie. »
« Créé de la terre, l'homme en conserve à jamais la force et la pérennité ; créée de la chair, la femme en possède à jamais la beauté changeante et éphémère. »
« Mieux vaut chuter libre dans le ciel infini que de vivre enchaîné dans le renoncement... »
« La plupart des hommes sont dans les brumes et ne le voient pas. »
« Le mal qui le plus fait souffrir est celui qu'on ne voit pas. »
« L'ethnologie mène partout à condition d'en revenir. »
« Un foetus est le scénario d'un homme. Qui en est le metteur en scène ? »
« N'est-il pas évident qu'à chaque fois qu'on se force on s'affaiblit. »
« Le désavantage de l'esprit - cette drôlerie supérieure - c'est qu'il s'exerce aux dépens de quelque chose ou de quelqu'un. »