« Je suis le captif des mille êtres que j'aime. »
« Le noir sied à son front poli. - Et par ce front le chagrin même - Est embelli. »
« Et celui qui aime son frère, en quoi a-t-il besoin de Dieu ? Dieu est surtout nécessaire aux introvertis. »
« Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« D'où, barbe au vent, nous reviens-tu, Septembre,La lèvre humide, amant gourmand, botté,Ceint d'or sur ta jument comme un saint Georges ? »
« Vous désirez savoir de moi - D'où me vient pour vous ma tendresse; - Je vous aime, voici pourquoi: - Vous ressemblez à ma jeunesse. »
« Il est bon d'apprendre à mourir - Par volonté, non d'un coup traître: - Souffre-t-on? c'est qu'on veut souffrir; - Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Je n'aime pas les maisons neuves: - Leur visage est indifférent. »
« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »
« Les extatiques ne sont pas à genoux, ils rôdent. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« O volupté calme et profonde - Des amours qui sont nés sans pleurs, - Volupté saine comme une onde - Qui chante sur un lit de fleurs. »
« Exister s'exténue comme un hymne. »
« Vous dites que la gloire est l'estime de l'homme, - Et que la paix de l'âme est l'estime de Dieu. »