« Il est tard; l'astronome aux veilles obstinées, - Sur sa tour, dans le ciel où meurt le dernier bruit - Cherche des îles d'or, et le front dans la nuit, - Regarde à l'infini blanchir des matinées. »
« Un matin c'est une épousée: - Elle marche à l'autel, l'oeil baissé mais vainqueur; - Aux lèvres va fleurir la joie ensemencée - Au cœur. »
« Heureux les corps! - Ils ont la paix quand ils se couchent, - Et le néant quand ils sont morts. »
« D'un sourire j'ai fait la chaîne de mes yeux, - Et j'ai fait d'un baiser la chaîne de ma bouche. »
« Aucun effort ne peut aboutir si la divinité en a décidé autrement mais l'inverse n'est pas vrai: aucune victoire ne peut être obtenue, quand les dieux lui sont favorables, si l'homme ne va pas, le tout premier, au-devant de leurs désirs. »
« On a connu des hommes qui ont fait de hautes études, qui ont eu de très belles situations, qui ont gagné beaucoup d'argent et qui ont tout de même réussi leur vie. »
« La perversité commence là où s'achève le plaisir. »
« Créé de la terre, l'homme en conserve à jamais la force et la pérennité ; créée de la chair, la femme en possède à jamais la beauté changeante et éphémère. »
« Mieux vaut chuter libre dans le ciel infini que de vivre enchaîné dans le renoncement... »
« L'ethnologie mène partout à condition d'en revenir. »
« Un foetus est le scénario d'un homme. Qui en est le metteur en scène ? »
« Le désavantage de l'esprit - cette drôlerie supérieure - c'est qu'il s'exerce aux dépens de quelque chose ou de quelqu'un. »
« La terreur est humaine. »
« L'équilibre, c'est se sentir à sa place. »