« Je ne cesse d'envier les physiciens et les mathématiciens qui sont sûrs de leur fait. Moi, je plane, pour ainsi dire, dans les airs. Les faits psychiques semblent non mesurables et le demeureront probablement toujours. »
« Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais. »
« La vie étant un éternel recommencement, seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu. »
« Ne demandez pas ce que votre client peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour vos clients. »
« Faire l'amour, en soi, ne libère pas les femmes. La question, c'est de savoir de quelle sexualité les femmes doivent se libérer pour la vivre bien. »
« De plus en plus, le vrai sens de la vie nous semble être l'amélioration de la qualité de la vie. »
« La philosophie de l'artillerie : Cogito ergo boum. »
« Pour comprendre l'avenir d'une société, écoutez les questions que posent maintenant les enfants. »
« Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie. »
« Le plus beau chez un homme viril c'est un brin de fémininité ; le plus beau chez une femme féminine c'est un peu de masculinité. »
« Prolonger les adieux ne vaut jamais grand-chose; ce n'est pas la présence que l'on prolonge, mais le départ. »
« On écrit pour rendre justice à la vérité. »
« Le journal est un objet public, un médium d'information de masse, impersonnel et prêt à jeter. »
« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »