« Qui parle de vaincre ? Ce qui compte c'est de survivre. »
« L'échec est le terme dernier. »
« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes. »
« La solitude serait un endroit idéal si on pouvait choisir les gens qu'on évite. »
« Croire en Dieu, c'est vivre par quelque chose qui n'existe d'aucune manière dans le monde, sinon dans le langage ambigu de ces phénomènes que nous appelons chiffres ou symboles de la transcendance. »
« Grande est la mort, le sourire aux lèvres nous lui appartenons. »
« On ne peut dicter un aphorisme à une machine à écrire. Cela prendrait trop de temps. »
« L'aphorisme ne coïncide jamais avec la vérité : il est soit une demi-vérité, soit une vérité et demie. »
« Quand elle est vraiment personnelle et jaillie des origines, la prière se trouve à la limite de la pensée philosophique, elle devient philosophie dans l'instant où s'abolit toute relation intéressée avec la divinité. »
« Aucun doute le chien est fidèle. Mais nous faut-il, pour cela, prendre exemple sur lui ? Il est fidèle à l'homme, non pas au chien. »
« Un aphorisme n'a pas besoin d'être vrai, mais il doit survoler la vérité. Il doit la dépasser d'un trait. »
« Etre radical, c'est prendre les choses par la racine. Et la racine de l'homme, c'est l'homme lui-même. »
« On contient sa mort comme le fruit son noyau. »
« Un aphorisme est soit une demi-vérité soit une vérité et demie. »