« Une biographie, ça s'invente ! »
« Un livre tout entier d'argot est plus ennuyeux qu'un rapport de la Cour des comptes. »
« Il n'a plus assez de musique dans le cœur pour faire danser sa vie. »
« L'esprit est content avec des phrases, le corps c'est pas pareil, il est plus difficile lui, il lui faut des muscles. C'est quelque chose de toujours vrai un corps, c'est pour cela que c'est presque toujours triste et dégoûtant à regarder. »
« Tout devient plaisir dès qu'on a pour but d'être seulement bien ensemble, parce qu'alors on dirait qu'on est enfin libres. On oublie sa vie, c'est-à-dire les choses du pognon. »
« L'amour c'est comme l'alcool, plus on est impuissant et saoûl et plus on se croit fort et malin, et sûr de ses droits. »
« Une ville sans concierge ça n'a pas d'histoire, pas de goût, c'est insipide telle une soupe sans poivre ni sel, une ratatouille informe. »
« La grande défaite, en tout, c'est d'oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu'à quel point les hommes sont vaches. »
« Nous sommes tous en fait absolument dépendants de notre société. C'est elle qui guide notre destin. »
« Aucune chance de les séduire en leur disant: «Vous n'êtes pas mal». Il faut aller au moins jusqu'à: «Vous êtes unique au monde», minimum qu'elles tolèrent. »
« C'est comme les cochonneries, les histoires de bravoure, elles plaisent toujours à tous les militaires de tous les pays. »
« Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves on peut l'acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme un prostitué. »
« Ce monde n'est qu'une immense entreprise à se foutre du monde. »
« C'est peut-être cela qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. »