« Les femmes savent instinctivement ce qui est bien et mal. Cela n'empêche pas de faire le mal avec une honte exquise. »
« N'est-il pas diablement aisé de se prendre pour un grand homme quand on ne soupçonne pas le moins du monde qu'un Rembrandt, un Beethoven, un Dante ou un Napoléon ont jamais existé ? »
« La philosophie ne consiste-t-elle pas, après tout, à faire semblant d'ignorer ce que l'on sait et de savoir ce que l'on ignore ? »
« Manier les mots, les soupeser, en explorer le sens, est une manière de faire l'amour... »
« Tout le monde fait des bêtises. Le fin du fin, c'est de les faire au moment où personne ne regarde. »
« En voyant le dimanche matin les gens jouer au tiercé on se met à penser que l'homme est la moins noble conquête du cheval. »
« Mon médecin m'a recommandé d'arrêter les petits dîners pour quatre. A moins qu'il n'y ait trois autres personnes. »
« Apprends à te connaître : tu t'aimeras moins, et à connaître les autres : tu ne les aimeras plus. »
« Réaliser des esquisses revient à planter des graines pour faire pousser des tableaux. »
« L'aberration est de se croire objet unique et de faire de sa petitesse infinitésimale une puissance que jamais l'univers ne pourra reconnaître. »
« Plus il y a de chaînes de télévision, de radios, de journaux, de supports médiatiques, moins il y a diversité de création. La grisaille se répand. »
« La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel. »
« Supprimons l'instruction obligatoire pour le sexe aimable et il pensera un peu moins à prendre aux hommes les places qui leur reviennent. »
« Tout est plus ou moins artificiel. Je ne sais pas où s'arrête l'artificiel et où commence le réel. »