« La roue du temps ne se contente pas de tourner et de vous emporter dans son cercle. Elle est dentelée et vous accroche sans fin de souci en souci. »
« Les footballeurs sont comme les prostituées. Leur boulot c'est de se détruire le corps pour le plaisir de gens qu'ils ne connaissent même pas. »
« ... Une maladie bien américaine: l'interventionnisme. »
« La clairvoyance des gens bornés: ils comprennent tout, mais à moitié. »
« Quand on regarde longuement un mort, on finit toujours par discerner d'imperceptibles mouvements sur son visage. Cette illusion doit tenir au fait que nous n'arrivons pas à nous résigner à son irrémédiable immobilité. »
« ... La fausseté fondamentale de ce culte stupide rendu publiquement au hasard, au mensonge et à l'argent. »
« ... Le fou peut s'habituer à son asile, le prisonnier à sa cellule, l'enfant martyr à son placard - et les regretter quand ils les quittent. »
« Un ordinateur peut, en un clin d'oeil, commettre une erreur si monumentale qu'il faudrait des centaines de calculateurs travaillant pendant des mois pour commettre la même. »
« Une femme qui ne fait pas attention à moi, j'ai l'impression qu'elle m'abandonne. »
« Et croyez-vous, parce que nous sommes partis, que nous sommes certains d'arriver ? »
« Les amis sont les êtres qui vous aident à être vous-même et à devenir la personne que vous devriez être. »
« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle. »
« Douter, ce n'est pas s'installer dans l'incertitude; c'est nourrir, l'une après l'autre, deux certitudes contradictoires. »
« L'ennui quand on est tolérant, c'est que les gens pensent qu'on ne comprend rien au problème. »