Robert Merle est un écrivain français, né à Tébessa (en Algérie) le 28 août 1908 et décédé en son domaine de La Malmaison à Grosrouvre, Yvelines, le 27 mars 2004.
« La roue du temps ne se contente pas de tourner et de vous emporter dans son cercle. Elle est dentelée et vous accroche sans fin de souci en souci. »
« ... Une maladie bien américaine: l'interventionnisme. »
« La clairvoyance des gens bornés: ils comprennent tout, mais à moitié. »
« Quand on regarde longuement un mort, on finit toujours par discerner d'imperceptibles mouvements sur son visage. Cette illusion doit tenir au fait que nous n'arrivons pas à nous résigner à son irrémédiable immobilité. »
« ... La fausseté fondamentale de ce culte stupide rendu publiquement au hasard, au mensonge et à l'argent. »
« ... Le fou peut s'habituer à son asile, le prisonnier à sa cellule, l'enfant martyr à son placard - et les regretter quand ils les quittent. »
« Une femme qui ne fait pas attention à moi, j'ai l'impression qu'elle m'abandonne. »
« Et croyez-vous, parce que nous sommes partis, que nous sommes certains d'arriver ? »
« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle. »
« Douter, ce n'est pas s'installer dans l'incertitude; c'est nourrir, l'une après l'autre, deux certitudes contradictoires. »
« Douter, ce n'est pas, comme je croyais, s'installer dans l'incertitude; c'est nourrir, l'une après l'autre, deux certitudes contradictoires. »
« La pensée qu'on survivra un jour à son propre corps n'est pas, il faut le dire, très adoucissante. Surtout au moment de s'endormir. »
« Quand il s'agit des libertés, rien n'est jamais gagné définitivement, rien... »
« L'avant-goût de la mort est atroce. »