« En de certaines occasions, on négocie son avenir avec le passé. »
« Il sied au progrès de respecter ce qu'il remplace. »
« Il est tombé pour nous le rideau merveilleux - Où du vrai monde erraient les fausses apparences, - La science a vaincu l'imposture des yeux, - L'homme a répudié les vaines espérances. »
« Le pire, chez les militaires, c'est qu'on dirait des enfants, tout l'honneur que leur rapportent les guerres se résume en une chose : pouvoir les expliquer. »
« L'image la plus exacte de l'esprit français est la langue française elle-même. »
« Nul ne peut se vanter de se passer des hommes. »
« Toute jeunesse vient des morts: - C'est dans une funèbre pâte - Que, toujours, sans lenteur ni hâte, - Une main pétrit les beaux corps - Tandis qu'une autre main les gâte. »
« L'homme de génie, en France, c'est celui qui dit ce que tout le monde sait. Il n'est que l'écho intelligent de la foule. »
« Tous les yeux regardent, peu observent, très peu voient. »
« Une indifférence paisible est la plus sage des vertus. »
« Une maxime doit être un fruit de l'arbre de la vie. »
« La bonne volonté n'a rien à faire en littérature. Ce n'est jamais en s'imposant des contraintes ou des devoirs que l'on peut écrire. »
« Je ne veux ni gémir sur le passé qui n'est plus, ni rêver follement de l'avenir qui n'est pas. Le devoir de l'homme se concentre sur un point, l'action du moment présent. »
« Ils tombent épuisés, la bataille était rude. - Près d'un fleuve, au hasard sur le dos, sur le flanc, - Ils gisent, engourdis par tant de lassitude - Qu'ils sont bien, dans la boue et dans leur propre sang. »