« Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse... J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. »
« Celui qui se lance dans une entreprise atroce doit s'imaginer qu'il l'a déjà réalisée, il doit s'imposer un avenir irrévocable comme le passé. »
« Etre immortel est insignifiant; à part l'homme, il n'est rien qui ne le soit, puisque tout ignore la mort. Le divin, le terrible, l'incompréhensible, c'est de se savoir immortel. »
« L'amitié n'est pas moins mystérieuse que l'amour ou l'une quelconque des facettes de cette chose confuse qu'est la vie. »
« C'est un défaut bien commun de n'être jamais content de sa fortune, ni mécontent de son esprit. »
« Lorsque l'on fait voir à un homme artificieux qu'on reconnaît ses artifices, on lui donne sujet de les augmenter. »
« Penser c'est oublier des différences, c'est généraliser, c'est abstraire. »
« Les sottises d'autrui nous doivent être plutôt une instruction qu'un sujet de nous moquer de ceux qui les font. »
« Le langage est un ensemble de citations. »
« L'acteur, sur une scène, joue à être un autre, devant une réunion de gens qui jouent à le prendre pour un autre. »
« Dans tous les cas, la poésie est antérieure à la prose : on dirait que l'homme chante avant de parler. »
« ... Ce qui est bon n'appartient à personne... »
« Le Verbe, quand il s'incarna, passa de l'ubiquité à l'espace, de l'éternité à l'histoire, de la félicité illimitée au changement et à la mort. »
« Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s'il existe une différence entre rêver et vivre. »