« La première charité d'un village, c'est sa fontaine. »
« Les pires sont les gens qui ne savent rien, même pas qu'ils ne savent rien. »
« La bonne volonté n'a rien à faire en littérature. Ce n'est jamais en s'imposant des contraintes ou des devoirs que l'on peut écrire. »
« Un homme qui n'est jamais idiot n'est pas tout à fait humain. »
« Le roman offre d'immenses possibilités : les lois romanesques ne sont ni morales comme dans la vie, ni rationnelles comme au théâtre ; elles sont purement esthétiques. »
« L'essence de la stratégie est le choix d'accomplir ses activités d'une manière différente de celle de ses concurrents. »
« Etrange est l'équilibre qui s'établit entre la page blanche, la machine à écrire, le corps, l'esprit, secrète osmose, jeu de vases communicants, alchimie. »
« Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour. »
« Une société ne peut distancer ses concurrents que si elle peut établir une différence qu'elle peut préserver. »
« Si ce sont les choses qui, dans la société capitaliste à son stade avancé, symbolisent l'argent, qu'en conclure ? Que les mots qui représentent les choses ne représentent plus que de l'argent ? Impeccable syllogisme. Que la société médiatique a accompli. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »